Perte de poids : Pourquoi est-il est conseillé de manger gras ?
- Eunice KM Nutrition
- 21 juin 2023
- 3 min de lecture
Dernière mise à jour : 15 janv.
Le gras serait l’ennemi n°1 de la perte de poids. Avec environ 9 kcal par gramme, les lipides sont les nutriments les plus caloriques. Vous avez déjà peut-être cédé à ce réflexe au moment de commencer une diète, vous bannissez le gras ou limitez significativement tout apport de gras, dans le but de perdre des kilos. Eh bien voilà, c’est justement ce qu’il ne faudrait pas faire. Dans cet article vous saurez pourquoi le gras est important pour rééquilibrer votre alimentation afin de perdre du poids.

« Le gras » n’est pas responsable de la prise de poids.
« Le gras » n’a qu’une infime incidence dans la prise de poids. Celle-ci est causée par un « tout » à l’instar de la sédentarité, de l’hydratation insuffisante, ou des apports énergétiques plus grands que les dépenses.
Malheureusement, la perception selon laquelle le gras serait le grand fautif de la prise de poids a été largement relayée par les médias dans les années 80-90 a induit une grande partie de la population en erreur. Au contraire, les graisses sont indispensables au fonctionnement de notre corps.
Selon l’Anses, les lipides doivent représentés 35 à 40 % dans l’alimentation afin de couvrir les besoins énergétiques. Le seul vrai coupable est le mauvais gras, il cause des ravages énormes sur notre bien-être.
C’est quoi le mauvais gras ?
Le mauvais gras est le truand à bannir de votre alimentation et de votre vie. Ce sont les acides gras trans non essentiels au fonctionnement de notre corps. Ils proviennent des traitements que l’on fait subir aux huiles végétales pour les rendre solides (hydrogénation) ou lors du chauffage et la cuisson de ces huiles à haute température. Ainsi certains lipides sont transformés en acides gras trans et se comportent comme des acides gras saturés cachés dans les aliments tels que :
fritures et certains articles de rôtisserie ;
les viennoiseries industrielles ;
les biscuits et gâteaux industriels ;
les pâtes à tartiner ;
les barres céréalières ;
les plats industriels.

Très néfastes pour la santé, les acides gras trans sont à l’origine de l’obésité, des maladies cardiovasculaires car ils obstruent les artères et augmentent le taux de cholestérol LDL, connu comme étant le "mauvais cholestérol".
Les acides gras saturés (et naturels) quant à eux se retrouvent dans le beurre, le lait entier, la crème fraiche, le gras de la viande, la charcuterie, l'huile de palme vierge ou l’huile de coco, etc. Ce sont des aliments qu’on retrouve régulièrement dans le quotidien et qu’on ne peut pas supprimer mais qu’on peut consommer raisonnablement. Heureusement, leurs valeurs en acide gras saturés sont moins importantes que celles des acides gras trans synthétisés.
Le gras est votre partenaire minceur
Ça peut vous paraître paradoxal non ?
Perdre du gras de manière saine (ce que je vous encourage vivement à faire, on est d’accord), c’est surtout adopter des habitudes alimentaires qui assainissent et fortifient votre organisme. Cela implique d’avoir des apports nutritionnels diversifiés et suffisants.
Même si leurs potentiels caloriques sont plus au-dessus de la moyenne par rapport aux autres aliments (1g de gras = env. 9 Kcal), Les lipides jouent plusieurs rôles importants dans le fonctionnement normal de métabolisme :
la formation des cellules ;
la constitution de sources d’énergies ;
le transport et le stockage des nutriments et de certaines vitamines ;
la production d’hormones stéroïdiennes grâce au cholestérol ;
la protection contre le froid ;
la bonne santé du système nerveux, etc.
Ce qu'on retient…
Il suffit de choisir les bonnes sources de gras ; les acides gras trans et les acides gras saturés sont à réduire de manière drastique. En revanche, optez pour le bon gras ou les acides gras insaturés présents dans les produits végétaux (les oléagineux) et les poissons gras (thon, maquereau, saumon…) ; ils sont qualifiés d’acides gras essentiels parce qu’ils sont indispensables à notre organisme et préservent la santé du cœur.
Source : www.anses.fr
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